La playlist VIP par Mell

Mell

Mell est une jeune chanteuse lorraine « une des rares fille rock’n’roll de la chanson française »
selon Sanseverino. Elle sort courant mars son 4ème album « Western spaghetti ». Et pour nous faire patienter elle nous dévoile ses coups de coeur musicaux.

Sa playlist VIP :

  • « Fujiyama mama » – Wanda Jackson : C’est quand même la reine du rockabilly alors il serait dommage de pas commencer la liste par elle.. Toutes ses chansons durent dans les 2min et il n’y a que des tubes. Elle détrône Elvis à mon goût (avec qui elle a fait quelques tournées d’ailleurs.. ). Toujours vivante et toujours en pleine forme. Un exemple !
  • « It’s obvious » – Au Pairs : Évidemment il y a des femmes dans cette liste, comme je suis galante, je les mets au premier plan.Comme je suis limitée à dix, je ne mettrai pas tous les groupes punk féminins (enfin si quelques-uns : The Slits, Siouxsie and the banshees, Bratmobile … ) qui me font totalement craquer, qui me donnent envie de tout quitter, de vivre dans un squat avec 4 tigresses et évidemment de monter un groupe avec elles. J’aurais adoré faire ça. Bon j’ai mon groupe à moi toute seule mais c’est pas pareil…
  • « Black Cat Blues » – Memphis Minnie : Encore une femme, cette fois-ci on remonte un peu dans le temps, une des premières blues women, dans les années 30, originaire de Louisiane. Et j’adore la manière dont elle gratte sa guitare. C’est cru. J’ai une photo d’elle chez moi depuis toujours. Elle est belle, sa guitare aussi. C’est une image forte pour moi, qui m’accompagne. Bon, j’avoue je suis assez fascinée par la musique noire du début du siècle dernier. C’est pareil je n’ai pas la place de tout mettre !
  • « Like calling up a thunder » – The Gun Club : Chanson que j’écoutais absolument tous les matins avant de me rendre au studio à Berlin, en plein enregistrement de mon dernier album « western spaghetti » (qui sort en mars, hop un coup de pub). Ça me donnait de l’énergie, à moi petite frenchie perdue au milieu de musiciens américains aux CV impressionnants (d’ailleurs mon guitariste à ce moment-là, c’était le même que ce groupe mythique ! )
  • « There’s a light » – Silver Mount Zion : J’ai découvert cette chanson, de ce groupe que j’adore, lors d’un de leurs concerts. Et je suis tout simplement restée scotchée. La bouche ouverte. J’ai alors fait chier tout le monde pour savoir de quoi il s’agissait, ne l’ayant jamais entendue sur un album. Effectivement, elle n’existait qu’en live. J’appris au passage que ce groupe canadien a un site où le quidam peut déposer les enregistrements live qu’il a fait du groupe (démarche intéressante de la part du groupe déjà). Et j’ai donc retrouvé cette chanson comme ça. J’étais dingue ! Elle dure 16min et c’est de toute beauté. Elle est depuis sortie sur un disque… Mais c’est pas pareil, si vous voyez ce que je veux dire.

  • « I’d rather not » – Movie Star Junkies : J’adore ce groupe garage italien, et tout particulièrement cette chanson instrumentale. Je peux passer une après-midi à l’écouter en boucle, je trouve qu’elle ne dure jamais assez longtemps. Il n’y a qu’un clavier avec un son pourri et un dobro, mais ça me fait un putain d’effet ! Évidemment le reste de l’album est super bon aussi. Il s’appelle « Melville ».
  • « SOS Amor » – Alain Bashung : Je ne pouvais pas passer au travers de Bashung. Il m’inspire beaucoup, de part son mystère et tout ce qu’on peut s’inventer et s’approprier dans ses chansons. Cette période-là particulièrement. Oui, le son a un peu vieilli, mais le texte me fait mourir de rire.
  • n’importe quelle chanson – Manosolo : Je ne pouvais pas ne pas le citer. C’est quand même le mec qui m’a donné envie de faire des chansons. Puis après on s’est rencontré et on a partagé la scène et pleins de trucs. Il me manque. Mais c’est vrai qu’il reste sa voix. Et des souvenirs. Et sa force. Et sa grande gueule. Et son rire. Dans ma tête.
  • « Lesbian bar » – Jonathan Richman : J’adore ce chanteur décalé ! Les textes sont assez simples mais toujours percutants et drôles. Lui a une drôle de manière de groover, mais ça fonctionne. surtout, il a créé son propre son, son propre style et cette chanson me fait beaucoup rire car je l’imagine ce verndredi soir danser tout seul complètement ivre au milieu des lesbiennes.

  • « Loreleï sebasto cha » – Hubert Félix Thiéfaine : Là encore la musique a vieilli, le thème de guitare est tout droit sorti de la compagnie créole (ou presque) mais quand sa voix débarque, la brèche s’ouvre et le ton est donné. De l’humour, tout en disant des trucs. Plusieurs niveaux de lecture. Bref, mon mentor pour le texte ! le roi de l’adjectif et de la métaphore.

« Porcherie » par Mell :

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Concerts :

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1 comment

  1. J’ai découvert des artistes mais j’ai surtout repris beaucoup de plaisir à réecouter Lorelei. Merci pour ça 😉

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